Abstract Objective To rank pollutants in two Nigerian water supply schemes according to their effect on human health using a risk-based approach. Methods Hazardous pollutants in drinking-water in the study area were identified from a literature search and selected pollutants were monitored from April 2010 to December 2011 in catchments, treatment works and consumer taps. The disease burden due to each pollutant was estimated in disability-adjusted life years (DALYs) using data on the pollutant's concentration, exposure to the pollutant, the severity of its health effects and the consumer population. Findings The pollutants identified were microbial organisms, cadmium, cobalt, chromium, copper, iron, manganese, nickel, lead and zinc. All were detected in the catchments but only cadmium, cobalt, chromium, manganese and lead exceeded World Health Organization (WHO) guideline values after water treatment. Post-treatment contamination was observed. The estimated disease burden was greatest for chromium in both schemes, followed in decreasing order by cadmium, lead, manganese and cobalt. The total disease burden of all pollutants in the two schemes was 46 000 and 9500 DALYs per year or 0.14 and 0.088 DALYs per person per year, respectively, much higher than the WHO reference level of 1 × 10−6 DALYs per person per year. For each metal, the disease burden exceeded the reference level and was comparable with that due to microbial contamination reported elsewhere in Africa. Conclusion The estimated disease burden of metal contamination of two Nigerian water supply systems was high. It could best be reduced by protection of water catchment and pretreatment by electrocoagulation.
Resumen Objetivo Clasificar los contaminantes de dos sistemas de suministro de agua de Nigeria en función de su efecto sobre la salud humana a través de un enfoque basado en el riesgo. Métodos Se identificaron los contaminantes peligrosos presentes en el agua potable del área de estudio mediante una investigación bibliográfica y entre abril de 2010 y diciembre de 2011 se controlaron los contaminantes seleccionados en las cuencas, las plantas de tratamiento y los grifos de los consumidores. Se calculó la carga de morbilidad causada por cada contaminante en años de vida ajustados por discapacidad (AVAD) a partir de los datos de la concentración del contaminante, la exposición al mismo, la gravedad de sus efectos sobre la salud y la población de consumidores. Resultados Los contaminantes identificados fueron organismos microbianos, cadmio, cobalto, cromo, cobre, hierro, manganeso, níquel, plomo y zinc. Todos los contaminantes fueron detectados en las cuencas, pero sólo las cantidades de cadmio, cobalto, cromo, manganeso y plomo superaron los valores de referencia de la Organización Mundial de la Salud de (OMS) después del tratamiento del agua. Se observó una contaminación posterior al tratamiento. La carga estimada de la enfermedad fue mayor para el cromo en ambos esquemas, seguido en orden decreciente por el cadmio, plomo, manganeso y cobalto. La carga total de la enfermedad de todos los contaminantes en los dos sistemas fue, respectivamente, de 46 000 y 9500 AVAD por año o 0,14 y 0,088 AVAD por persona y año, muy por encima del nivel de referencia de la OMS de 1 × 10 − 6 AVAD por persona y año. La carga de morbilidad para cada metal superó el nivel de referencia y fue comparable con aquella por contaminación microbiana evidenciada en otras partes de África. Conclusión La carga de morbilidad estimada de la contaminación por metales de dos sistemas de suministro de agua nigerianos fue alta. La mejor forma para reducir la carga de morbilidad sería la protección de la captación de agua y el tratamiento previo mediante electrocoagulación.
Résumé Objectif Classer les polluants dans deux systèmes nigérians d'approvisionnement en eau en fonction de leur effet sur la santé humaine, en utilisant une approche fondée sur le risque. Méthodes Dans la zone d'étude, les polluants dangereux dans l'eau potable ont été identifiés grâce à une recherche documentaire, et certains polluants ont été suivis d'avril 2010 à décembre 2011 dans des bassins versants, des installations de traitement et au robinet des consommateurs. La charge de morbidité due à chaque polluant a été estimée en années de vie ajustées sur l'incapacité (DALY) à l'aide des données relatives à la concentration des polluants, l'exposition aux polluants, la gravité de leurs effets sur la santé et la population des consommateurs. Résultats Les polluants identifiés étaient des organismes microbiens, le cadmium, le cobalt, le chrome, le cuivre, le fer, le manganèse, le nickel, le plomb et le zinc. Tous ont été détectés dans les bassins versants, mais seuls le cadmium, le cobalt, le chrome, le manganèse et le plomb dépassaient les valeurs indicatives de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) après traitement de l'eau. Une contamination postérieure au traitement a été observée. Selon les estimations, la charge de morbidité la plus lourde résultait du chrome dans les deux systèmes, suivi par le cadmium, le plomb, le manganèse et le cobalt, par ordre décroissant. La charge de morbidité totale de tous les polluants des deux systèmes était de 46 000 et 9500 DALY par an ou de 0,14 et 0,088 DALY par personne et par an, respectivement. Elle était donc beaucoup plus élevée que le niveau de référence de l'OMS, soit 1×10−6 DALY par personne et par an. Pour chaque métal, la charge de morbidité dépassait le niveau de référence et était comparable à celle due à la contamination microbienne signalée ailleurs en Afrique. Conclusion Les estimations de la charge de morbidité de la contamination métallique des deux systèmes nigérians d'approvisionnement en eau étaient élevées. Les meilleures façons de réduire la charge de morbidité seraient la protection du bassin versant et le prétraitement par électrocoagulation.